Nous sommes souvent conditionnés à croire que nous pouvons contrôler chaque aspect de notre vie. On nous fait croire dans l’industrie de coaching et dans cette société occidentale qu’on doit tout être, qu’on peut tout être et tout avoir, qu’on doit transformer notre mindset et foncer plus et on va y arriver.

Pourtant, la vérité est que beaucoup de ce qui nous arrive est au-delà de notre contrôle. Accepter cette vérité va à l’encontre de la mentalité occidentale, et donc de l’industrie du coaching qui vise à « atteindre des objectifs, changer les choses pour le client, changer les pensées et son identité même », mais comprendre ça, ouvre la voie à une perspective plus profonde sur notre existence.

En tant que coach, il est parfois tentant de vendre l’idée que chacun peut vivre la relation de ses rêves ou réussir dans son activité de coaching. Mais, la réalité est parfois bien différente. Certaines personnes ne sont pas destinées à ces idéaux, et il est essentiel de reconnaître cette vérité.

Mais alors pourquoi on devrait être coach et coacher si ce n’est pas pour changer leurs circonstances et leur vie ?

Effectivement être coach, le mot coach ne se rapproche pas trop de ma vision d’accompagner les gens et les guider à vivre en harmonie avec ce qui est, ce qui ne veut pas dire l’accepter passivement, veut dire trouver la paix, l’harmonie, le bien-être dans chaque instant car il est déjà là, il a toujours été là, derrière l’histoire terrible et négative que notre mental nous raconte.

Ce que moi j’enseigne est un coaching plus oriental où on est bien en tout les cas pendant qu’une énergie en nous nous pousse constamment vers ce qui est bon pour nous. Parfois, ce qui est bon pour nous n’est pas beau pour notre mental : on le veut différent. Et c’est dans cette lutte incessante que se trouve toute la souffrance de l’humanité.

Et si on pouvait être bien et heureux ici et maintenant malgré nos circonstances ?
Et si on était en constante évolution en tout les cas, malgré nous, et si on n’avait pas besoin de devenir la meilleure version de soi, atteindre xxx objectifs et réaliser xxx choses pour être heureux et bien ?

Ça va contre l’idée même du coaching « fixer un objectif et l’atteindre » . Mais si en réalité on était là pour ouvrir le client à une nouvelle perspective sur son être véritable et la confusion qu’il a faite pendant toute sa vie sur l’identification à ses pensées + vivre pleinement ses émotions auquel il résiste depuis des années et que ceci en soit, tout seul (changer de perspective + ressentir la vie) va être le moteur de changement de sa situation actuelle ?
Sans que cela soit vraiment recherché car on l’a aidé à trouver une paix intérieure qui était en lui depuis petit et qu’il avait oubliée ?

En abandonnant toute recherche de changer et en voyant que le changement se fait de façon ironique dans le non-faire, plein de personnes ont trouvé une liberté et une paix qu’ils ne changeraient pour rien au monde.

Et si c’était arrivé le moment de changer la façon de coacher et de guider les gens ?

Et si c’était arrivé le moment de sortir d’une méthode de coaching occidentale et aller vers une guidance qui reconnecte les gens à leur sagesse et bien-être innés ?